#3 sœurs et #milpa #indigorose en Cotes d Armor 2018
"En 1940, avec 1 calorie fossile, on savait produire 2,4 calories alimentaires. Aujourd'hui, il nous faut 7 à 10 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire."
La technique dite des « Trois sœurs », ou « milpa » dans sa version mexicaine, est une pratique agricole millénaire originaire de Mésoamérique et reposant sur l’association de trois plantes compagnes : le maïs, la courge et le haricot grimpant.
Classée récemment par la FAO parmi les « Système ingénieux du patrimoine agricole mondial », la « milpa » ou technique des « trois sœurs » est une pratique agricole mésoaméricaine millénaire .
Ce système permet de tirer le meilleur parti d’une surface cultivée restreinte, et a donc longtemps constitué le pilier de l’autosuffisance alimentaire de la famille paysanne mésoaméricaine : le maïs, céréale riche en glucides, est un aliment particulièrement énergétique. Le haricot constitue un apport protéique indispensable, et enfin la courge et ses graines sont sources de lipides et vitamines.
L’efficience de la milpa est due à la complémentarité savante des cultures :
-Le maïs demande beaucoup d’eau et une terre riche, mais sert de tuteur aux haricots.
-Le haricot à rames grimpe sur le maïs. En tant que légumineuse, et grâce aux bactéries symbiotiques (Rhizobium) présentes dans les nodosités de ses racines qui lui permettent d’assimiler l’azote de l’air, il enrichit le sol en azote après décomposition.
-La courge a un rôle de couverture grâce à ses larges feuilles. Elle créé donc un micro climat humide à la surface du sol, préservant ses ressources en eau, et elle empêche également les adventices de se développer.
PERMACULTURE :
Si l'on suit à la lettre la définition du dictionnaire Le Petit Robert
"la permaculture est un mode d’aménagement écologique du territoire, visant à concevoir des systèmes stables et autosuffisants".
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, la permaculture est un concept assez vaste.
Il s’agit, pour faire simple, d’organiser un système relativement autonome autour d’un lieu de vie. Ça touche donc, non seulement le potager – c’est surtout par ce biais qu’on la connaît – mais aussi : l’écoconstruction / la gestion d’un lieu
les rapports humains /interaction environnement et santé .
Il est à noté qu'avec les haies,ou le bocage, les douves, et les zones humides,l a charrue avec traction animale, nos anciens pratiquaient de façon empirique, un forme très évolué d écologie semblable à la permaculture.
Je m 'intéresse aux publications autour du maraîchage sur sol vivant , le terme est intéressant, cette volonté de de déterminer " sol vivant " pour bien marqué une différence fondamentale : Dans l esprit de beaucoups d entres nous , nos sols fragilisés par une agriculture déraisonnable, sont quasi-mort
D'autres part, l aspect densité m'intéresse fortement ,et donc l optimisation sur 1, ou 2 voir 3 m² , partant du principe que de disposé d un peux de terre non pollué est ,et reste un vrai combat .
Maraichage sur sol vivant, d’une histoire de rencontres...
MILPA
Il y a environ 6000 ans, les mayas.......
-Les mayas cultivaient le maïs (zea mays) principalement , ainsi que les haricots dont ( phaesolus vulgaris) et les courges ou citrouilles (cucurbita pepo) en utilisant le système sur brûlis ou milpa.
Cette technique Maya est un terme dérivé de la phrase Nahuatl mil-pa signifiant
"Ce qui est semé dans les champs"
La milpa est le plus ancien modèle agricole de Mésoamérique ainsi que le plus répandu qui demeure encore vivant de nos jours.
Au Mexique cette tradition est toujours pérenne et préservée avec force car elle permet aux peuples de vivre pratiquement en autosuffisance et de perpétuer leurs traditions ancestrales qui sont toutes et toujours liées au culte du maïs. Les milpas de traditions maya existent également au Guatemala.
Le maïs qui nécessite une bonne irrigation et un fort apport en azote pour sa croissance bénéficie de celui-ci dans le sol grâce aux plants de haricots qui se servent eux des tiges de maïs pour grimper. L’espace horizontal , le sol, quand à lui est occupé par les plants de courges ou de citrouilles qui offrent une couverture végétale évitant l’érosion, conservant l’humidité et captant les insectes.
Souvent la milpa est associée à un jardin potager (solar) dans lesquels les campesinos cultivent les poivrons, les piments et les herbes médicinales, le cacao et le café.
Les trois sœurs des amérindiens et des Iroquois
Légende des amérindiens
Les Amérindiens voyaient aussi leur esprit comme trois sœurs qui aimaient rester l'une près de l'autre: l'esprit du maïs, l'esprit du haricot et l'esprit de la courge.
Les plantes que ces esprits représentaient étaient considérées comme des cadeaux du Créateur. Selon la croyance iroquoise, ces trois plantes «sœurs" devaient vivre en symbiose. Certains prétendent qu'au clair de lune, elles prenaient des formes humaines féminines et dansaient à l'ombre des champs de maïs, chantant des louanges à leur mère, la terre.
Après les semences, ils priaient l'Esprit du tonnerre de ne pas brûler la terre et de donner aux trois sœurs toute l'eau dont elles avaient besoin. Plus tard, alors que la moisson était mûre, ils fêtaient la croissance des trois sœurs. A la pleine lune qui suivait, ils dansaient en l'honneur de la moisson.
Le cycle de la vie était complété.
Ce jour-là, les femmes chantaient: «Les trois sœurs sont heureuses parce qu'elles sont de retour à la maison après avoir passé l'été dans les champs».
La légende raconte que ces trois sœurs inséparables vivaient dans un champ. La plus petite vêtue tout de vert rampait depuis sa naissance, la seconde portait une robe d’un jaune brillant, elle avait le don de se cacher du soleil ardent et du souffle du vent. La troisième des sœurs, était très grande et mince. Elle avait une posture d’une droiture incomparable. Sur ces épaules, elle portait un châle d’un vert pâle et sa longue chevelure blonde flottait au gré du vent. Les trois sœurs s’aimaient beaucoup, elles ne pouvaient s’imaginer un instant d’être séparer l’une de l’autre.
Un jour un étranger vint leurs rendre visite dans le champ. D’une allure fière comme l’aigle, ce jeune amérindien marchait d’un pas rassurant en direction des trois sœurs. On pouvait apercevoir dans son regard, la force et la sagesse de l’ours. Ses longs cheveux couleurs de jais, contrastaient avec la couleur de ses vêtements garnis de plumes de faisans et de dindes sauvages. Les sœurs étaient bien intriguées de le voir aussi près d’elles. Il portait sur son épaule, un carquois et des flèches. Il s’assit tout près d’elles afin de sculpter avec minutie des objets en bois avec un petit couteau taillé dans la pierre.
Elles se demandaient avec une intense curiosité, ce qu’il pouvait faire à cet instant et où partirait-il la nuit venue. Vers la fin de l’été l’amérindien revint une nouvelle fois, mais lorsque la noirceur fût tombée à la fin de la journée, la plus jeune des sœurs avait disparu en même temps que lui.
Les deux sœurs avaient tellement de chagrin de la disparition de la cadette, qu’elles pleurèrent jusqu’à l’automne. Pour la seconde fois, l’homme revint ramasser des roseaux afin de fabriquer des flèches. Les deux sœurs épiaient avec admiration le moindre de ses gestes. Quand il passa près d’elle, elles s’émerveillèrent devant l’empreinte de ses pas laissée dans la terre fraîchement mouillée de rosée. Le soir venue la seconde sœur disparût ne laissant aucune trace. Que de peine pour l’aînée qui se retrouvait seule au champ. Pendant plusieurs semaines elle resta là sans se cambrer malgré son immense chagrin. Chaque jour, elle appelait ses sœurs d’une voix remplie de tristesse en espérant les retrouver.
Lorsque le temps de la récolte d’automne arriva, elle sentit de nouveau la présence du jeune homme près d’elle. Il fût tellement attristé par les plaintes qu’il entendit, qu’il prit la troisième sœur dans ses bras et l’apporta chez lui. Que de joie elle eut quand elle vit ces deux sœurs en sécurité et à l’abri dans la demeure de l’amérindien. Ces deux sœurs lui expliquèrent qu’elles l’avaient suivi par curiosité et qu’une fois entrées à l’intérieur elles avaient aimé la chaleur confortable de cet endroit. Elles faisaient tout leur possible pour apporter de l’aide au jeune amérindien.
Les trois sœurs avaient pour tâche de veiller à ce qu’il y ait toujours de la nourriture pendant la période hivernale.
L’haricot la plus jeune des sœurs veilla à garder les casseroles pleines tandis que la courge séchait patiemment afin de garnir un repas au cours de l’hiver. L’aînée des sœurs le maïs apporta son aide pour broyer le grain afin de subvenir au besoin du jeune amérindien.
Glass Gem qu 'est ce que c 'est ?
C'est Carl Barnes qui, en recueillant des espèces "oubliées" (maïs miniatures Pawnee avec un maïs de farine rouge Osage et une autre variété appelée Greyhorse) et en faisant un croisement de variétés, a crée le maïs Glass Gem.
Le 10 mai 2012, un étrange épi de maïs multicolore a surgi sur Reddit. Si en commentaires, on s’enquérait surtout de la couleur qui jaillirait dans les toilettes après digestion, le maïs "Glass Gem" – "Perle de verre" en français – a pourtant rapidement séduit le reste du Web. En quelques heures, des milliers d’internautes découvraient cette variété arc-en-ciel comestible et pouvaient même acheter une poignée de graines magiques en ligne. Depuis, nombreux sont ceux à exhiber leur parcelle enchantée sur la page Facebook dédiée aux cultivateurs de "Glass Gem".
Si ce maïs-dragibus a tout d’un cadeau du ciel, son créateur avait pourtant les pieds bien ancrés sur Terre. Carl Barnes, décédé en avril de cette année, était même plutôt du genre à passer ses journées les mains dans le terreau. C’est dans les années 1980 que ce fermier de l’Oklahoma, né en 1928, était parvenu à donner naissance à la perle rare.
Mi-amérindiens, mi-écossais-irlandais, Carl Barnes profite de ses jeunes années pour renouer avec la culture de ses ancêtres Cherokee. Son grand-père l’initie aux rites de plantation et de récolte et lui fournit quelques graines d'anciennes espèces de maïs, que l’adolescent va commencer à cultiver.
De ses différentes plantations vont renaître des variétés de maïs cultivées par d’anciennes tribus amérindiennes, et que l'on pensait perdus à jamais. Alors qu’il fait part de ses découvertes à des chefs amérindiens locaux et gagne même le nom de "White Eagle" (l'Aigle blanc), Carl Barnes commence à isoler et replanter certaines graines plus colorées que d’autres.
Une graine de la tribu des Pawnees, mélangée avec de la farine de maïs rouge des Osages, et une autre espèce nommée "Greyhorse", aboutiront finalement à la création de l’épi arc-en-ciel de Reddit.
En 1994, le fermier Greg Schoen rencontre celui qui deviendra son maître à penser. Greg est l’homme qui va véritablement faire connaître le maïs multicolore au reste du monde.
“J’ai su dès le début qu’il y avait quelque chose de magique dans cette graine et qu’il fallait que je fasse plus ample connaissance avec Carl”, a expliqué Greg dans son récit. Quand il rencontre "l’Aigle blanc", Greg Schoen n’a aucun doute sur le pouvoir du maïs arc-en ciel que vient de lui présenter le fermier de l’Oklahoma.
Il devra pourtant attendre le printemps suivant pour que, lors d’une nouvelle rencontre, Carl lui donne une poignée des graines sacrées. Alors que Greg commence à cultiver le maïs coloré dans son jardin, il tisse avec Carl Barnes une profonde relation d’amitié.
Dans son récit, il se souvient de la pièce dans laquelle Carl conservait ses espèces. Des bocaux remplis d’épis et de graines colorés parsemaient les étagères, semblables à des "manuscrits anciens".
“Un jour, je lui ai demandé d’où ça venait vraiment et il a juste répondu 'de l’esprit'", se souvient Greg. "La sagesse qu’il a partagé avec moi et avec d’autres visiteurs était l’essence même de la spiritualité de ce maïs".
En 2005, Greg commence à cultiver le maïs à plus grande échelle et à distribuer à qui le souhaite les graines magiques. Du Kenya au Mexique en passant par Isräel et l’Inde, le "Glass Gem" commence son tour du monde. "Mon but était de faire en sorte que ce maïs se répande le plus possible, qu’il circule et qu’il fasse partie du domaine public", explique-t-il.
Mais le destin de "Glass Glem" prend une toute autre dimension quelques années plus tard, quand, en 2009, Greg Schoen donne quelques germes à son ami Bill McDorman, propriétaire de "Seeds Trust directors of Native Seeds/SEARCH", une ONG pour la préservation des cultures traditionnelles et indigènes du sud-ouest de l’Amérique et du nord du Mexique.
Alors que Bill présente l’étrange variété dans des conférences et des programmes éducatifs, une photo intitulée "Glass Gem" – un des nombreux noms donnés au maïs multicolore – est reprise sur Reddit. La suite, on la connait.
Sur l’épitaphe de sa tombe, "l’Aigle blanc" aurait laissé un dernier message : "Ces graines la chantent". Mais si Carl Barnes nous a quittés, son maïs semble, lui, devenu immortel.
À planter au printemps, le maïs arc-en-ciel a besoin de soleil et de temps chaud pour s'épanouir, et surtout de beaucoup de poésie.
D'un point de vue diététique, les trois sœurs constituent un régime équilibré, les haricots apportant les deux seuls acides aminés essentiels qui ne soient pas présents dans le maïs : la lysine et le tryptophane.
Haricot blanc sec | |
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g | |
Apport énergétique | |
---|---|
Joules | 1004 kJ |
(Calories) | (237 kcal) |
Principaux composants | |
Glucides | 34,7 g |
- Amidon | ? g |
- Sucres | 20,30 g |
- Fibres alimentaires | 23,2 g |
Protéines | 20,2 g |
Lipides | 1,60 g |
Eau | 10,3 g |
Cendres totales | 3,80 g |
Minéraux & Oligo-éléments | |
Bore | 0,430 mg |
Calcium | 113 mg |
Chlore | 47 mg |
Chrome | 0,020 mg |
Cobalt | 0,0052 mg |
Cuivre | 0,635 mg |
Fer | 6,5 mg |
Fluor | 0,095 mg |
Iode | 0,0018 mg |
Magnésium | 140 mg |
Manganèse | 1,6 mg |
Nickel | 0,183 mg |
Phosphore | 414 mg |
Potassium | 1337 mg |
Sélénium | 0,0014 mg |
Sodium | 3,5 mg |
Zinc | 2,5 mg |
Vitamines | |
Provitamine A | 0,400 mg |
Vitamine B1 | 0,503 mg |
Vitamine B2 | 0,177 mg |
Vitamine B3 (ou PP) | 2,0 mg |
Vitamine B5 | 0,870 mg |
Vitamine B6 | 0,435 mg |
Vitamine B9 | 0,205 mg |
Vitamine C | 2,5 mg |
Vitamine E | 0,210 mg |
Acides aminés | |
Acide aspartique | 2450 mg |
Acide glutamique | 4330 mg |
Alanine | 740 mg |
Arginine | 1490 mg |
Cystine | 230 mg |
Glycine | 950 mg |
Histidine | 700 mg |
Isoleucine | 1490 mg |
Leucine | 2260 mg |
Lysine | 1870 mg |
Méthionine | 260 mg |
Phénylalanine | 1400 mg |
Proline | 980 mg |
Sérine | 1380 mg |
Thréonine | 1150 mg |
Tryptophane | 230 mg |
Tyrosine | 970 mg |
Valine | 1630 mg |
Je souhaite ici partager une sorte de " fiche technique " pour la culture sur moins de 5m²
Dates des semis
durée de levé
Type de semences
Effets recherchés
Erreurs à évité
Astuce pour optimisé
Dates des semis
Pour un milpa réussi, il est préconisé de planter votre maïs début Mai et ce juqu'a début Juin, en fonction de la météo et de votre climat
je met les courges en terre mi Mai , les haricots 35 voir 40 jours après autour de la St Didier , soit mi -Juin .
Avec un climat plus favorable , je pense qu'il est possible de semé avant Mai .
Attention cependant au au gel encore possible
En théorie
- On forme de petits monticules aplatis de 30 cm de haut environ, espacés en tous sens de 50 cm.
- On sème les graines de maïs en poquets au centre de chaque monticule.
- Quand le maïs atteint 15 cm de haut, on sème les courges et les haricots tout autour en alternant les deux espèces
cette méthode traditionelle ne me convient pas
Pour ma part ,des planches de 3.50 m de long, sur 1 m de large .
J' ai déjà implanter des petits pois sur quelques parcelles .
je suis a + ou - =20 plants au m² , pour assurer une pollinisation maximale ,on doit aussi tenir compte que l' on doit supprimer les plants chétifs / malades / détruit par prédation .
Semer les grains à partir de début Mai , directement en pleine terre , qui n est plus paillé .
Enfouir le grains a 4 / 5 cm , bien recouvrir de terre décompacté .
J 'essais d 'évité la prédation en posant de petit grillage au dessus , ou un géo-textile si besoin , ( oiseau qui sont friands des jeunes plants ) cela évite aussi les dégâts causer par les chats
Je ne mélange pas les variétés de grains sur une même planche , ni à proximité immédiate
Aucuns arrosage à partir du semis jusqu' à la levé, la terre est déjà saturé d eau .
durée de levé
6 à 12 jours pour le maïs
3 / 5 jours haricot
4/6 jours courge
Type de semences
Pour 2018
"sweet Painted Hills "
Variété précoce type " arc en ciel " ou " incas " , bonne capacité de germination région fraiche
" double standard "
variété rare bicolore ( blanc / jaune )
variété très précoce adapté aux régions fraiche , développée par le semencier Johnny's seed .
" Goden bantam "
Variété qui ce consomme précoce , au stade " laiteux " , adapté au climat frais
" Snoweel evergreen "
Variété qui ce conserve plusieurs mois
Haricot : "Or du Rhin " et sans doute aussi du " coco de Paimpol " en plate bande
Courge : de la " Butternut " et bleu de Hongrie
Tomates: Orégon spring / ananas gros fruits / evergreen , indigorose
Quinoa brightest brilliant rainbow
tabac , melon et poivrons
Fournisseur de graines :
Je me fournit essentiellement chez 2 semenciers pour les graines
kokopelli https://kokopelli-semences.fr/auth/login
ferme de sainte marthe https://www.fermedesaintemarthe.com/
pour le ratages sur semis, ou prédations j achète aussi des plants en dépannage chez un maraicher bio génial http://www.amap-paniers-erquy.fr/les-producteurs/60-nicolas-michiels
Effets recherchés
Il s'agit d'une multitude de paramètres
1 ) adaptation au besoin soutenu en eau et azote du Zea mays
Le paillage et l' ombre prodigué par les feuilles de courge limite l'évaporation de l humidité du sol , l apport d azote est assurer par un paillage et une couverture du sol annuelle .
2) optimisation de la surface cultivé ,en multipliant les étages sur la parcelle
Du sol au sommet du Zéa-mays, tout l espace est dédié à plusieurs variétés , le rendement au m² est optimisé .
3) zéro intrants chimiques
les apports constant en paille / tonte de pelouse en hiver et au printemps agrade le sol, l apport d azote fournis naturellement par les haricots de l année écoulé soutien le Zéa-mays
4 ) zéro travail du sol
Le paillage limite la pousse des herbes indésirables, entretien la vie du sol en hiver, et préserve du stress hydrique en été , un légé decompactage avant semis, et c est tout !
5 ) germination dans une terre assez froide , soumise au vent
Toutes mes variété on des potentiels de germination et de pousse adaptés à mon climat, et à mon terroir , le vent reste un soucis majeur dans ce type de culture
6) protection contre les nuisibles
Les courges, avec leurs tiges ornées de piquant , offrent une bonne protection , l ajout de capucine peut aider a stabilisé ou limité une invasion de puceron
Erreurs à évité
Elles ne sont pas nombreuses, réussir un milpa n est pas compliqué
Attendre que la terre soit réchauffé, le grain risque de pourrir dans une terre trop froide ou gorgée d eau
Ne pas semer de haricot trop tôt ! Attendre que le zéa-mays soit a 50 cm de hauteur 'stade 6 / 8 feuilles ) , sinon, le surpoids du haricot risque de coucher vos cultures ,
Pour la courge, comme pour la haricot, le moindre gel sur vos plants risque d' anéantir vos récoltes , patience !
Pour une bonne pollinisation de vos Zéa , favorisé une bonne concentration au même endroit , un Zéa seul , ou sur 2 lignes, n est pas recommander
Attention aussi au voisins et au champs de nono-culture s' il sont situé a 150m de vos culture ( risque d hybridation )
Astuce pour optimisé
Elles sont assez peux nombreuses à mon sens , le système est déjà formidable
Ajout de variété complémentaires, on parle alors d un " milpa solar "
( fraise / tabacs / tomate / bourrache / consoude / pommes de terres, ail, quinoa , tournesol )
Planter des le 15 Février du petit pois en lieu et place du Zéa- mays , qui est un bon compromis pour avoir des récoltes fructueuses des Juin , et qui permet d apporter immédiatement de l azote qui est fondamental ( comme toutes les légumineuses )
OU ME TROUVER ?
Quinoa ( envrion1.50M) https://kokopelli-semences.fr/fr/p/G0511-brightest-brilliant-rainbow
tabacs ( environ 1.50M) https://kokopelli-semences.fr/fr/c/search?search=tabacs
- Maïs doux multicolore Inca ( + 3 M) https://kokopelli-semences.fr/fr/p/G0200-arc-en-ciel-inca
- Maïs à Éclater glass gem ( max 2.50M) https://kokopelli-semences.fr/fr/p/G0062-glass-gem
précoce multicolore pour terre froide ( max 1.80 m ) https://kokopelli-semences.fr/fr/p/G0221-sweet-painted-hills
Voila, tout est dit
Ainsi mes planches , ou déjà cette année, j ai mis en place du petit pois , pour gagner quelques semaines sur le haricot grâce au tunnel fait maison .
les pois sont des semis en godet des fin Janvier / Février fais en intérieur , mis en terre des le 15 février , je me sert de tailles arbuste pour figer les petits pois , qui grandissent vite .
les semis du Zéa sont prévus à partir de fin Avril , voir début Mai a cause des cultures environantes ( si proximité immédiate avec champs en " conventionnel )
Je m inspire beaucoup du " milpa solar " Souvent la milpa est associée à un jardin potager (solar) dans lesquels les campesinos cultivent les poivrons, les piments et les herbes médicinales, le cacao et le café.
Peu de gens connaissent le côté obscur des tournesols (Helianthus annuus).
Pourtant, les belles fleurs si ensoleillées sont allélopathique : toutes leurs parties (racines, feuilles, tiges, fleurs, coques des graines, etc.) émettent des toxines (terpènes et divers composés phénoliques) qui entravent la croissance des plantes poussant à proximité et qui peuvent même les tuer
L'allélopathie est l'ensemble de plusieurs interactions biochimiques directes ou indirectes, positives ou négatives, d'une plante sur une autre (micro-organismes inclus) au moyen le plus souvent de métabolites secondaires tels les acides phénoliques, les flavonoïdes, les terpénoïdes et les alcaloïdes .
On peut donc ce servir du tournesol dans une parcelle ,pas de plants moribonds à proximité directe constater en 2017 je n ai pas observer non-plus de réelle entrave au développement des plants voisins , quoi que cependant , mes plus jolis plans n étaient pas voisins direct non plus des tournesols, je continus mes observations, avec ce constat :
quasi rien ne pousse spontanément à leur pieds , a moins d' y instaler des plants qui ont pousser en godet .
Février 2018
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Dans le détails:
Le tunnel est un bricolage maison avec du grillage et de bâche plastique , nous sommes encore en Avril
La tuile de me sert d accumulateur de chaleur .
Je me sert de la précocité du petit pois qui ne craint pas le gel , pour favoriser immédiatement la symbiose de la bactérie dans les racines , et ainsi apporter immédiatement de l azote dans le sol . Si je devais respecter le cycle de la milpa, je devrais attendre le mois je Juin pour planter du haricot ( ou tout autres légumineuse ) .
Adapté pour un climat relativement proche de l équateur , avec des saisons marqués , le milpa ici est envisagé sous un autre angle
- je tente de suivre ce modèle mais avec une cohérence par rapport au climat Océanique de la Bretagne, et plus précisément le doux et charmant climat du " Penthièvre " climat écrête, avec prédominance du vent c est à dire , pas trop de gel en hiver ( à peine 2 ou 3 jours / ans ) , et pas trop de canicule en été, mais de fortes chaleurs avec une humidité et un vent bien présent.
Ainsi la préconisation en permaculture 20 cm de paillage, je ne la la respecte pas avant Juin, je m adapte et je suis sur environ 2 / 5 cm ) en fonction de mes besoins , car ici , question eau , nous sommes comblés au delà de nos espérances !
Le vent pose aussi des problèmes de verse dans les cultures, et fragilise les plantes et le matériel ( fatigue et usure précoce )
.
L ordre classique des 3 Soeurs est
Jour 1 : semis de Zéa
Jour + 30 a + 40 : semis de haricot
Jour + 40 : semis de courges
je suis sur :
Jour 1 : petits pois mis en terre
Jour + 30 : semis de Zéa
Jour + 40 courges mises en terre
Jour +80 semis haricot
ma procédure
15 janvier Semis de petits pois en godet et dans un lieu chauffé
15 Février La parcelle est toujours couverte de paille et foin , je plante 2 ou 3 petits pois pour test de reprise
15 mars petits pois mis en terre , j enlève la paille pour que le sol ce réchauffe rapidement , je pose des petites branches coupés ( environ 50 cm de hauteur et largueur ) pour que les petits pois s accrochent entre eux afin de crée " un maillage " dense . je fait mes semis de courges
15 Avril Semis de Zéa échelonner jusqu' au 15 Juin
Mai , je plante les semis de courges , quinoa, ( ou autres ) , et nouveaux semis du Zéa si la densité que je souhaite n 'est pas déjà atteinte .
Juin
Semis directs de haricots , alors que je commence déjà les récoltes de petits pois , que je peux laisser en place, ou suprimer , pour que l Azote soit disponible en ce décomposant dans les racines
Juillet
Tout est en place, je finis de supprimer les derniers petits pois,et je repique les derniers poireux
Aujourd’hui, la tomate est le deuxième légume, après la pomme de terre, le plus consommé au monde. Elles ont d’ailleurs, la même origine, celle des Andes Péruviennes où les Incas connaissaient la tomate à l’état sauvage, mais elle était surtout cultivée par les Aztèques qui en produisaient plusieurs espèces, de formes et de couleurs différentes. Ils l’appelaient « tomatl ». Elle fut découverte et ramenée en Europe, par les conquistadores Espagnols en 1519, ainsi que d’autres spécimens tel que le piment, le poivron, le maïs, la courge etc…..
La tomate cultivée dès 1530 au sud de l’Espagne, gagna rapidement, au gré des échanges commerciaux, le Portugal, l’Italie, puis le sud de la France.Il semblerait que la tomate originelle soit le “Lycopersicon Pimpinelli Follium” que nous connaissons sous le nom de tomate groseille. Lycopersicon est un mot d’origine grecque qui signifie “Pêche de loup”.
Le premier scientifique connu à parler de la tomate tant par sa classification dans la famille des “solanacées” que pour ses qualités gustatives en 1544 fut Mr Petrus Matthiolus, pharmacien Italien qui la préconisait frite dans l’huile.Elle rentra définitivement dans la vaste famille des solanées (solanum) grâce à Mr Carl Von Linne, botaniste naturaliste Suédois du XVIII siècle.Cependant, elle est restée longtemps redoutée par sa ressemblance avec la mandragore de sinistre réputation, aux effets psychotropes, connus depuis l’antiquité.Au XVI siècle, où l’Italie était à l’honneur, tant sur le plan de l’art et de la culture de façon plus générale, et certainement sous l’égide de Catherine de Médicis qui la ramena à la cour, avec, entre autre, le melon, l’artichaut et la tomate n’était pas considérée comme comestible à cette époque-la.
Elle servit de plante ornementale jusqu’à la révolution Française, soit plus de deux siècles après sa découverte. Il fallut attendre 1731 pour qu’elle soit reconnue officiellement “comestible” par le botaniste écossais Philippe Miller qui lui adjoint l’adjectif Esculentum qui veut dire “comestible”. Malgré cela presque un siècle plus tard dans nos bons vieux livres de jardinage, on pouvait lire, la tomate ne serait pas utile en cuisine : Le bon jardinier 1819.
La tomate arriva à Paris en 1790 au son de la “Marseillaise” avec les révolutionnaires marseillais qui en en réclamaient dans les auberges de la capitale. On raconte que Robespierre lui même allait en déguster régulièrement dans les restaurants parisiens .
Et ce n’est qu’à ce moment-là que les maraîchers de l’Île de France se sont mis à la développer.Il fallut attendre néanmoins le début du XX siècle avec le développement du transport ferroviaire pour que la tomate prenne son plein essor avec les variétés hâtives du sud de la France et celles cultivées en Belgique et aux Pays Bas. Elle est aussi très appréciée des Japonais qui l’utilisent jusque dans le sushi.
La plupart des tomates que nous connaissons aujourd’hui proviennent de la variété Lypersicon Esculentum, autrement dit tomate cerise, qui a été à l’origine de nombreux cultivars pour les différentes variétés de tomates actuelles.
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Avril 2018
Je suis à présent bénéficiaire d ' une parcelle des jardins partagés de Lamballe , jardin composé de 50 parcelles d environ 60 m² . Ce magnifique jardin partagé est un des grand du département .
Je vous propose une visite au départ de mon petit appartement .
cliquer sur la photo pour agrandir l image
Mardi 23 Mai
Déjà , l heure d' un premier bilan au Jardin des mélanges
- Au niveaux de l accueil , c est génial , je sent la curiosité des jardiners ,beaucoups viennent me poser des questions , certains visiteurs me demandent des explications mais aussi quelques légères interrogations devant des méthodes peux orthodoxe : pas de travail intense du sol ( y en à un peux à la surface quand même ) , un mix de paillage maison , mes cultures précoces , la plupart des jeunes semis ayant échappés par miracle au limaces ( en fait de miracle, il s agit plutôt en réalité de : )
Réduction drastique du paillage , subsiste à peine quelques centimètres de paille, finement broyé + ajout de débris végétaux à la surface pour feinter leurs appétits la ou sont implanter les jeunes semis
Réductions des anfractuosité du sol dans la parcelle, je n ai pas trop abuser sur la grelinette connue aussi sous le terme bio- bêche chaque fracture dans le sol est un refuge à limace , en limitant cela , on freine la prédation .
Pour les Sweet painted hills , pas trop de soucis , les plants sont vigoureux sur les 2 planches
J ai ajouter aussi du glass gem et du Snoweel
globalement sur les milpa , mis à part les courges qui souffrent de la prédation , les planches sont jolies
Dans le serre , je rencontre un soucis sur
tomates ananas : toutes sont mortes, digérés par les limaces , en particulier les plants a feuille de pommes de terre ( variété Koko ) , il reste 2 plants encore debout ....
Oeillets d Indes : idem , dévorés par les limaces
Melon , 1/3 attaqués
Poivrons 50% de pertes i .
Bilan global fin Mai
La prédation s explique par la précocité d ' abondance de nourriture sur ma parcelle , en avance de 40 jours pour certains végétaux . Devant les déserts des parcelles voisines mises à nue , au début Mai , ma parcelle étais déjà une fontaine d abondance
A déplorer la perte de plusieurs plants de tomates, courges et bourraches
Je suis au fait que le jardin des mélange est contaminé au Mildiou, et de la présence d 'une prédation forte , qui est logique sur un potager de cette taille . C est bed and breakfast au potager .
J attend pour planter le Quinoa et le tabac, encore trop frêle à mon gout pour subir des assauts répétés
c est donc l heure de la visite
cliquer sur la photo pour agrandir l image
Une petite vidéo de ma chaîne Youtube , je pense en refaire une fin Juin , pour pouvoir ce rendre compte facilement de l évolution
petite vidéo de fin mai
Juin
J ai progressivement éliminer les petits pois
Repiquer du poireaux
Commencer à manger mes premières tomates avant le 21 Juin :)
Commencer également a semé du haricot dans le milpa
Le tabac est en place , mais il subit, le pauvre ! J ignore si la protection que j' ai poser vas le sauver ....
Purin orties + consoude fin Mai / début Juin
Juin est agréable pour moi , pas grd chose à faire au jardin , tout est en place, globalement, quinoa / tomates, tout vas bien
Juillet
5 Juillet
quelques photos , globalement, mis à part les haricots sur les milpa que les limaces me détruisent , tout est ok au jardin des mélanges , l extrême chaleur ne semble pas affecter les tomates dans la serre, je ne les voient pas flétries , ou être en carence quelconque, pas de nécrose apicale non plus .
Quelques arrosages sur les jeunes plants de snoweel malgré tout. Je pense avoir une floraison fin Aout , donc dans 15 jours environ
31 Juillet , le jardin est à l honneur dans la presse locale
Acte 1
Acte 3 , avec votre serviteur en photo !
Lamballe - Jardin partagé. Franck Muller, néorural par nécessité
Parmi les personnages du jardin partagé de Lamballe, il y a Franck Muller : néorural assumé, l'ancien Parisien s'est très vite intéressé à l'écologie et aux façons alternatives de produire...
Août
tout ce déroule convenablement , sauf peut être mon tabac , qui ne supporte pas les attaques
Il ne ne reste que 2 plants encore vivant
Je subis aussi des pertes dans la serre, mais qui sont le fait de l homme
Il semblerais que des visiteurs indélicats aiment mes tomates, surtout mes petites jaunes ( lemon droop ) j ai trouvé au sol des fruits, et des branches cassés ..... Je ne suis pas surpris, j ai souvent pensés au jour ou je trouverais des dégradations sur ma parcelle , d 'autres jardiners ayant déjà subis ce genre de situation
Ce jour est arrivé , c est pas trop grave dans le sens ou il n y à pas eu de grosses dégradations, juste de la taxe
mais voici les photos :)
Un ouvrage de référence pour la semence libre en France !!
- Issue d'un travail d'enquête auprès de trente-cinq collectifs, cette publication propose une mise en perspective de différents systèmes de gestion collective de la biodiversité cultivée qui émaillent le territoire français. Les modes organisationnels des groupes étudiés y sont décrits pour chacune de leurs activités. Plus que répondre au « pourquoi » (urgence de créer une alternative concrète aux « kits » chimiques : semences, engrais, pesticides), nous nous sommes ici intéressés au « comment ». L'accent a été donc délibérément mis sur les constructions sociales autour des échanges de semences paysannes et des savoir-faire associés.
À l'image des Maisons des Semences Paysannes, cet ouvrage est une construction collective évolutive : de nombreuses expériences n'ayant pu être relatées, nous souhaitons qu'il s'enrichisse progressivement de nouvelles présentations de collectifs œuvrant pour la biodiversité cultivée.
Au delà, nous espérons qu'il participe aussi à cet essaimage continu pour tisser toujours plus de liens et créer de nouvelles Maisons des Semences Paysannes !
Il est possible de se procurer la version papier du guide sur la boutique de l'association pour la modique somme de 10 € ou gratuitement en pdf sur le site:
Notre imaginaire est à ce point colonisé que nous peinons à trouver d’autres mots que “capitalisation”, emprunté au jargon de la finance, pour définir la mission confiée à l’équipe salariée du Réseau Semences Paysannes (RSP) en 2011 de rassembler et décrire les modes d’organisation collective pour gérer la biodiversité cultivée, mis en œuvre par les paysans et les jardiniers.
L’empirisme paysan qui a nourri l’humanité depuis 12000 ans est aujourd’hui systématiquement dévalorisé au profit de la techno-science au cœur de la stratégie industrielle. Ce document apporte la preuve de la créativité paysanne et jardinière retrouvée et démontre qu’il est bien plus important de renforcer nos liens communs plutôt que de capitaliser des biens, fussent-ils “communs”.
Il y a à peine plus d’un siècle, la biodiversité domestiquée et cultivée par les humains ne cessait de s’enrichir, fruit de la diversité des formes de vie, des histoires et des cultures paysannes et bien sûr des rencontres et des échanges. Elle bénéficiait d’une multiplicité d’organisations collectives paysannes et jardinières basée sur la diversité : des réseaux horizontaux et informels, évolutifs et adaptables. L’industrie est passée par là et l’uniformité a colonisé les champs faisant disparaître cette immense richesse collective grâce une organisation verticale et pyramidale. La créativité paysanne a alors laissé la place à la discipline militaire des normes, des machines et des armes chimiques. A la création du Réseau Semences Paysannes en 2003, ce sont des individus résistants aux clones de l’industrie qui ont la joie de se rencontrer, de mettre en commun leurs expériences et de réaliser qu’il est nécessaire de retrouver ces liens pour faire émerger la prise de conscience par la société de l’importance de la biodiversité cultivée. Onze ans plus tard, même si l’emprise de l’industrie ne faiblit pas et si l’armada des brevets et des biotechnologies produit de nouvelles menaces, le RSP peut se réjouir du travail accompli, de l’émergence des enjeux liés à la biodiversité et du début de reconnaissance des pratiques paysannes en matière de semence.
Onze ans plus tard, même si l’emprise de l’industrie ne faiblit pas et si l’armada des brevets et des biotechnologies produit de nouvelles menaces, le RSP peut se réjouir du travail accompli, de l’émergence des enjeux liés à la biodiversité et du début de reconnaissance des pratiques paysannes en matière de semence. Initié par les organisations nationales des agricultures paysannes et biologiques, le RSP a relié des paysans sélectionneurs, des associations de conservation du patrimoine végétal, environnementale et de solidarité, des artisans semenciers et des chercheurs dispersés aux quatre coins de l’hexagone pour tisser un réseau d’organisations locales que l’on aime aujourd’hui appeler Maisons des Semences Paysannes. Aussi, il est bien difficile de trouver suffisamment de mots pour refléter la diversité des expériences présentées dans ce document. L’analyse des différents aspects de l’organisation locale est aussi, en soi, un exercice réducteur. La présentation dans le cahier central d’un recueil de fiches synthétiques sur les organisations rencontrées révèle à quel point il serait vain de chercher une recette ou un prototype de Maisons des Semences Paysannes. L’objectif de cet ouvrage n’est pas de fournir un guide technique ou une “boîte à outils”, mais au contraire de refléter cette diversité et de montrer l’importance du partage d’expérience pour créer du lien, inciter à la rencontre et stimuler l’envie de se lancer dans l’aventure des Maisons des Semences Paysannes.
Le guide des Maisons des Semences Paysannes est en ligne...
(Un document de 80 pages en libre téléchargement)
https://www.semencespaysannes.org/images/documents/les-maisons-des-semences-paysannes.pdf
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-embr. | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Caryophyllidae |
Ordre | Caryophyllales |
Famille | Chenopodiaceae |
Genre | Chenopodium |
Ordre | Caryophyllales |
---|---|
Famille | Amaranthaceae |
Le quinoa (Chenopodium quinoa) est une espèce de plante herbacée annuelle de la famille des Amaranthaceae selon la classification phylogénétique ou de celle des Chenopodiaceae. C'est une pseudo-céréale, plutôt qu'une véritable céréale, car ce n'est pas une herbe. Le quinoa est phylogénétiquement plus proche des espèces telles que la betterave, l'épinard et l'amarante.
Cette plante traditionnelle est cultivée depuis plus de 5 000 ans sur les hauts plateaux d'Amérique du Sud. Comme le haricot, la pomme de terre, le maïs, le quinoa était à la base de l'alimentation des civilisations précolombiennes, mais, contrairement à ces dernières, il n'a pas retenu l'attention des conquérants espagnols à cause de la teneur en saponine de l'enveloppe de ses graines non écorcées, et du fait que la farine qui en est tirée n'est pas panifiable en raison de l'absence de gluten.
Dans les années 1970, les pays industrialisés en quête d’une alimentation plus saine découvrent les qualités nutritionnelles du quinoa qui est désormais distribué dans la plupart des grandes surfaces, notamment dans les magasins de produits issus de l'agriculture biologique et du commerce équitable.
Ou en trouver ?
Quinoas Brightest Brilliant Rainbow - Association Kokopelli
Quinoas Brightest Brilliant Rainbow - Cette variété produit des panicules de couleurs diverses allant du vert clair blanc-crème, en passant par le jaune, l'orange et le rose. Elles offrent une ...
https://kokopelli-semences.fr/fr/p/G0511-brightest-brilliant-rainbow
Merci d'avoir visité cette page
Le lien FB du jardin partagé de Lamballe : " le jardin des Mélanges "
https://www.facebook.com/Jardin-des-M%C3%A9langes-Lamballais-198801587251101/
Sources :
msv http://maraichagesolvivant.org/wakka.php?wiki=AssociationMSV
mashabe http://mashable.france24.com/styles/20160703-mais-multicolore-histoire
wikipédia , la page fb de kokopelli Chichilan.org, bio-logiques.org
semences paysannes
Kaol Kozh http://kaolkozh5.blogspot.com/
crédit photo : by moi
Prochaine maj Septembre
@ bientôt